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Des Foules Demandent La Liberté Des 'Détenus Politiques' En Nombre Considérable - Société - Sénéland

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Les Épouses De Détenus Politiques En Collectif Pour La Libération De Leurs Époux / Le Cusems Exige La Libération Des Enseignants Et Élèves Détenus Arbitrairement / "Coupe Du Président Sonko Interdit Pour Des Raisons Politiques? (2) (3) (4)

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Romeo07 Romeo07 le 28 octobre 2023 à 6:47

Au Sénégal, une marée de manifestants s'est rassemblée en masse pour exiger la libération de ce qu'ils considèrent comme des "détenus politiques" qui ont été appréhendés lors des troubles récents qui ont secoué le pays.

Sous le slogan "Libérez Sonko", "Libérez les otages", et "à bas la dictature", les manifestants se sont fait entendre dans les rues de la banlieue de Dakar, faisant résonner les vuvuzelas, les sifflets, et les klaxons. Quelques-uns ont même brandi des drapeaux russes, signe de protestation et de défi face à ce qu'ils perçoivent comme une atteinte à leurs droits.

L'initiative de cette manifestation émane du "Mouvement des forces vives du Sénégal F24", un collectif qui réunit des dizaines d'organisations politiques et de défense des droits. Elle constitue l'une des rares manifestations autorisées par les autorités depuis le début des troubles en juin, qui ont été déclenchés par la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko dans une affaire de mœurs. Ces événements ont été les plus graves que le pays ait connus depuis des années.

Le ministre de la Justice avait initialement déclaré qu'environ 500 personnes étaient en détention en lien avec les troubles survenus en 2023, tandis que le parti de l'opposant Sonko évaluait à plus de 1 000 le nombre de "prisonniers politiques". Cette divergence dans les chiffres témoigne de la controverse entourant cette question sensible.

"Je suis venu pour exiger la libération de tous les détenus politiques. On ne veut plus d'une justice à deux vitesses", a affirmé Birame Gueye, un homme de 61 ans, propriétaire d'une entreprise de location de voitures. Ses paroles reflètent un sentiment partagé par de nombreux manifestants, qui réclament une justice équitable pour tous les citoyens.

Parmi la foule, certains portaient des pancartes à l'effigie d'Ousmane Sonko, l'opposant emprisonné depuis la fin du mois de juillet sous plusieurs chefs d'accusation, dont "appel à l'insurrection". Son état de santé est actuellement très préoccupant, car il a récemment entamé une grève de la faim et est hospitalisé dans un état "très faible" dans un service de réanimation d'un hôpital de Dakar, selon l'un de ses avocats.

Mamadou Mbodj, le coordinateur de F24, a exprimé sa préoccupation en déclarant : "Il y a un gouvernement qui donne l'impression de vouloir la mort de Sonko, qui ne montre aucune humanité face à sa souffrance. Faire d'Ousmane Sonko un martyr ne leur servira à rien." Ces propos témoignent du climat de tension qui règne au Sénégal, où les divisions politiques et les contentieux judiciaires ont des répercussions sur la santé et la sécurité des individus.

En toile de fond, se profile l'ombre des élections présidentielles prévues pour février 2024. Ousmane Sonko, âgé de 49 ans et arrivé en troisième position à l'élection présidentielle de 2019, accuse le président Macky Sall de vouloir l'écarter du scrutin en utilisant des procédures judiciaires. Le président Sall, qui a été élu en 2012 pour un mandat de sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, a annoncé en juillet qu'il ne se représenterait pas.

Ce climat tendu soulève une question cruciale : comment le Sénégal peut-il garantir des élections libres, équitables et transparentes en février 2024, alors que les tensions politiques, les manifestations et la détention d'opposants majeurs continuent de peser sur la situation ? Comment le pays peut-il rétablir la confiance du public dans son système judiciaire et sa capacité à garantir la justice et la protection des droits de l'homme ? Les prochains mois seront déterminants pour l'avenir du Sénégal et de sa démocratie naissante.

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Image de Société. Au Sénégal, une marée de manifestants s'est rassemblée en masse pour exiger la libération de ce qu'ils considèrent comme des "détenus politiques" qui ont été appréhendés lors des troubles récents qui ont secoué le pays. Sous le slogan "Libérez Sonko", "Libérez les otages", et "à bas la dictature", les manifestants se sont fait entendre dans les rues de la banlieue de Dakar, faisant résonner les vuvuzelas, les sifflets, et les klaxons. Quelques-uns ont même brandi des drapeaux russes, signe de protestation et de défi face à ce qu'ils perçoivent comme une atteinte à leurs droits. L'initiative de cette manifestation émane du "Mouvement des forces vives du Sénégal F24", un collectif qui réunit des dizaines d'organisations politiques et de défense des droits. Elle constitue l'une des rares manifestations autorisées par les autorités depuis le début des troubles en juin, qui ont été déclenchés par la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko dans une affaire de mœurs. Ces événements ont été les plus graves que le pays ait connus depuis des années. Le ministre de la Justice avait initialement déclaré qu'environ 500 personnes étaient en détention en lien avec les troubles survenus en 2023, tandis que le parti de l'opposant Sonko évaluait à plus de 1 000 le nombre de "prisonniers politiques". Cette divergence dans les chiffres témoigne de la controverse entourant cette question sensible. "Je suis venu pour exiger la libération de tous les détenus politiques. On ne veut plus d'une justice à deux vitesses", a affirmé Birame Gueye, un homme de 61 ans, propriétaire d'une entreprise de location de voitures. Ses paroles reflètent un sentiment partagé par de nombreux manifestants, qui réclament une justice équitable pour tous les citoyens. Parmi la foule, certains portaient des pancartes à l'effigie d'Ousmane Sonko, l'opposant emprisonné depuis la fin du mois de juillet sous plusieurs chefs d'accusation, dont "appel à l'insurrection". Son état de santé est actuellement très préoccupant, car il a récemment entamé une grève de la faim et est hospitalisé dans un état "très faible" dans un service de réanimation d'un hôpital de Dakar, selon l'un de ses avocats. Mamadou Mbodj, le coordinateur de F24, a exprimé sa préoccupation en déclarant : "Il y a un gouvernement qui donne l'impression de vouloir la mort de Sonko, qui ne montre aucune humanité face à sa souffrance. Faire d'Ousmane Sonko un martyr ne leur servira à rien." Ces propos témoignent du climat de tension qui règne au Sénégal, où les divisions politiques et les contentieux judiciaires ont des répercussions sur la santé et la sécurité des individus. En toile de fond, se profile l'ombre des élections présidentielles prévues pour février 2024. Ousmane Sonko, âgé de 49 ans et arrivé en troisième position à l'élection présidentielle de 2019, accuse le président Macky Sall de vouloir l'écarter du scrutin en utilisant des procédures judiciaires. Le président Sall, qui a été élu en 2012 pour un mandat de sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, a annoncé en juillet qu'il ne se représenterait pas. Ce climat tendu soulève une question cruciale : comment le Sénégal peut-il garantir des élections libres, équitables et transparentes en février 2024, alors que les tensions politiques, les manifestations et la détention d'opposants majeurs continuent de peser sur la situation ? Comment le pays peut-il rétablir la confiance du public dans son système judiciaire et sa capacité à garantir la justice et la protection des droits de l'homme ? Les prochains mois seront déterminants pour l'avenir du Sénégal et de sa démocratie naissante.

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